The Potential of Geographical Indications
November 5, 1:15pm - 2:45pm EST
Josiane Rioux Collin, Université du Québec à Montréal, Faculté de science politique et droit
Marie-Claude Desjardins, Université de Sherbrooke
Environnements alimentaires de qualité: Quel potentiel pour l'appellation réservée au Québec?
Selon la FAO (2021), les indications géographiques protégées revêtent un potentiel d’action intéressant afin de contribuer à la création et au maintien d’environnements alimentaires sains. Toutefois, l’impact nutritionnel d’un tel système de protection de droits de propriété collectifs n’a que peu été étudié au niveau scientifique, contrairement à son impact sur la biodiversité, les ressources naturelles ou les questions socioéconomiques. Qu’en est-il au Québec?
Depuis 2006, le régime juridique québécois protège certaines appellations réservées et termes valorisants en vertu de la Loi sur les appellations réservées et les termes valorisants (LARTV) et de ses règlements. Prenant notamment l’exemple du cidre de glace du Québec et de l’Agneau de Charlevoix, nous verrons que les critères compris dans les cahiers de charge de certains produits alimentaires visés en font des produits de meilleure qualité que leurs homologues non protégés, mais que leur qualité nutritionnelle n’est pas l’objectif principal de la loi.
Renata Watkins, University of Ottawa, Faculty of Law
Hard Conversations: Reflecting on the Fragmentation of Regimes for the Protection of Geographical Indications in Canada and the Jurisdictional Barriers that Stand in the Way of Coherence
Geographical Indications (GIs) were transplanted into the Canadian legal landscape as a function of the implementation of the TRIPS Agreement. While the Trademarks Act (TMA) contains a specific regime for GIs in Canada, a number of Canadian provinces have also adopted their own GI regimes. Quebec has the most advanced GI protection framework as it encompasses wines as well as other agricultural products and food. The result is that in Canada the federal GI regime coexists with provincial schemes for identifying and protecting GIs. This coexistence is far from harmonious and is a source of tension, exemplified in the fact that some of Quebec’s PGIs cannot be protected under the TMA as geographical indications because they were not included in the negotiations with the European Union under CETA. The Quebec PGI Cidre de glace du Québec is a case in point. The paper looks at this fragmented legal landscape and examines the jurisdictional barriers that stand in the way of coherence in this area of the law.
Marsha Cadogan